Les multiples pérégrinations de Denis ont soulevé chez lui de nombreuses interrogations quant à l’homme et à sa destinée. Ses sculptures sont ses réponses à ses questions. Il les a créées pour qu’elles dialoguent librement avec le « regardeur ».
Le sculpteur, quoique travaillant un matériau et une technique autorisant les multiples, ne produit le plus souvent que des pièces uniques.
« J’entends souvent dire que mes pièces déchirées sont dures, tourmentées, dramatiques. Moi je les sais tendres et cruelles à la fois, mais terriblement humaines.
Car ce n’est pas tant la déchirure qui compte, que ce qu’elle induit, ce qu’elle donne à voir : le vide, le manque, l’absence. »